Roman

La Fille des marais

Bonjour ! Pour bien commencer l’année 2020, voici un magnifique roman qui paraît aujourd’hui aux éditions du Seuil dont l’adaptation cinématographique est en cours. Laissez-moi vous emmener dans la Caroline du Nord des années 60.

Là où chantent les écrevisses, Delia Owens

la-ou-chantent-les-ecreviesKya a sept ans lorsque sa mère part définitivement de la maison, la laissant avec un de ses frères aînés et son père, alcoolique et violent. Quelques mois plus tard, Jodie déserte également. La jeune enfant se retrouve la plupart du temps seule ou confrontée tantôt à l’ignorance tantôt à la violence de son père. Ce dernier l’abandonnera totalement à ses dix ans. La fillette se retrouve seule dans la cabane miteuse qui l’a vue grandir, au fond des marais. Considérée comme une enfant sauvage par les habitants de la ville voisine – la petite ne mettra les pieds à l’école qu’une seule journée dans sa vie -, Kya s’épanouit au sein de la nature, véritable refuge pour elle. Solitaire, les seules personnes avec lesquelles elle communique sont Jumping, un vieux noir qui tient une sorte d’épicerie à qui elle vend les moules qu’elle ramasse pour gagner de quoi subsister, et Mabel, sa femme. Jusqu’au jour où, adolescente, elle fait la connaissance de Tate. Un peu plus âgé qu’elle, le jeune homme, doux et instruit, lui propose de lui enseigner la lecture et l’écriture. Au fil des mois, il apprend à apprivoiser Kya et les deux jeunes gens se plaisent à parcourir les marais en observant la faune et la flore sauvage. Mais bientôt, Tate doit partir poursuivre ses études, laissant Kya seule. Une fois de plus, la jeune fille se sent abandonnée. Quelques temps plus tard, rongée par la solitude, elle tombera dans les bras de Chase, beau parleur qui lui fera miroiter une autre vie afin de profiter de ses charmes. Un jour, le corps de Chase est retrouvé sans vie dans le marais. Dès le départ, tous les regards vont se tourner contre « la Fille des marais »…

Qu’on se le dise, lorsque j’ai lu la quatrième de couverture de ce roman qui m’est parvenu en service presse surprise, je n’étais pas franchement super enthousiaste.

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