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L’homme qui avait perdu son nuage

Bonjour ! Aujourd’hui, c’est poésie pour notre mercredi des petits ! Vous pourrez trouver cet album dès demain chez vos libraires dans la collection Pommes Pirates Papillons des éditions Motus.

Les chaussures de l’hippopotame, David Dumortier et Pierre Pratt

Voici trente petits poèmes qui invitent petits et grands à ouvrir grand leurs yeux pour découvrir le monde autrement, à s’étonner et à s’amuser de ces petits riens qui font notre quotidien, à jouer sur les mots et les expressions pour créer des univers magiques.

« Des ciseaux mal écrits par un enfant sont devenus des oiseaux. Maintenant ils coupent le vent tout ça à cause d’un enfant qui faisait des poèmes dans ses fautes. »

Les textes très inventifs de Dumortier sont joliment illustrés par Pratt qui ajoute sa touche d’humour et d’originalité avec ses dessins à l’encre dans les tons noirs et orangés. Je les ai trouvés à la fois plein de finesse et amusants. Si l’album est conseillé à partir de 6 ans, on peut parfaitement le proposer aux plus jeunes qui apprécieront les jeux sur les sonorités et les drôles de dessins – hé oui, on ne croise pas tous les jours des hippopotames qui se baladent avec des chaussures aux pieds ! J’ai aimé toute la fraîcheur et la liberté qui se dégagent aussi bien des poèmes que des illustrations, ça fait du bien par les temps qui courent ! Et félicitations à cette maison d’édition qui ose proposer de la poésie aux plus jeunes, des textes dont le sens ne se donne pas tout de suite à une époque où les enfants veulent aussi aller trop vite. Merci de réenchanter le quotidien !

« Un dromadaire s’était fait une bosse à la tête et il était furieux car ce n’est pas parce qu’on est un dromadaire qu’on apprécie les bosses. »

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